Discours du vendredi

« Et rappelle-toi, lorsque Nous avons pris l’engagement des enfants d’Israël de n’adorer qu’Allah, de faire le bien envers les pères, les mères, les proches parents, les orphelins et les nécessiteux, d’avoir de bonnes paroles avec les gens ; d’accomplir régulièrement la prière et d’acquitter la Zakât »

La mort est une rupture de l’attache de l’âme au corps après l’avoir quitté, une séparation entre eux, un changement de situation et un transfert d’une demeure vers une autre, chaque transfert a un sens. La mort dans ce monde ici-bas est un signe de la fin de la mission dont nous avions la charge, un transfert vers la phase éternelle, soit dans la demeure du Paradis, ou celle de l’Enfer, selon la réalisation de nos œuvres.

On comprend aisément que S’engager à ne pas désobéir au messager d’Allah dans la pratique du bien implique une discipline rigoureuse et une adhésion inébranlable à ses enseignements, qui doivent guider chaque instant de notre existence.

Le « ma’ruf » est donc un reflet du bien, de la justesse, de la justice, et de l’assurance des droits fondamentaux pour tous ceux à qui Dieu a donné la vie, même en cas de désaccord, de désapprobation ou d’hostilité, le « ma’ruf » doit être observé.

Il est indéniable que l’injustice engendre l’oppression, la frustration, la colère, l’attente de l’occasion de combattre l’injustice et de résister à l’agression. Ce sentiment ne se trouve pas seulement dans le cœur des opprimés, mais aussi dans le cœur de toute personne qui aime la justice et déteste l’injustice, qui aime la liberté et déteste l’oppression et la tyrannie, et qui ressent une connexion avec les opprimés, que ce soit une connexion humaine ou une connexion religieuse et spirituelle.

Le ma’ruf, est un terme voire un concept qui désigne la valeur morale acquise dans tout contexte spatio-temporel agissant en…

La Calomnie : Il s’agit d’accuser faussement une personne de quelque chose, avec ou sans intention de nuire.
La Diffamation : C’est le fait de diffuser des informations fausses ou trompeuses sur une personne dans le but explicite de nuire à sa réputation.

Allah, dans Sa grandeur et Sa toute-puissance, nous rappelle l’importance cruciale de préserver la dignité humaine en ces termes : « O vous qui avez cru ! Qu’un groupe ne se raille pas d’un autre groupe : ceux-ci sont peut-être meilleurs qu’eux. Et que des femmes ne se raillent pas d’autres femmes : celles-ci sont peut-être meilleures qu’elles. Ne vous dénigrez pas et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que « perversion » lorsqu’on a déjà la foi. Et quiconque ne se repent pas… Ceux-là sont les injustes. O vous qui avez cru, évitez de trop conjecturer sur autrui car une partie des conjectures est péché. Et n’espionnez pas ; et ne médisez pas les uns des autres. L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ? (Non !) vous en aurez horreur. Et craignez Allah. Car Allah est Grand Accueillant au repentir, Très Miséricordieux. O hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » (Al-Houjourat 11-13).

« et ne médisez pas les uns des autres. L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ; Vous en aurez horreur. » (Al-Houjourat 12) « Et n’obéis à aucun grand jureur, méprisable, grand diffamateur, grand colporteur de médisance, grand empêcheur du bien, transgresseur, grand pécheur. » (Al-Qalam 10-12).

L’injustice engendre la gêne, le détournement, la colère, le guet et la recherche de l’occasion pour repousser l’injustice ; ceci n’est pas le propre des victimes seulement, mais de toute personne qui aspire à la justice et qui déteste l’injustice, qui aime la liberté et hait l’oppression et la contrainte, et de toute personne animée de sentiments d’humanisme indépendamment de la religion et de toute idéologie.