Discours du vendredi 2-9-2016
NE SE DESINTERRESSE DE LA TRADITION D’ABRAHAM QUE LE NIGOT QUI S’IMPOSE A LUI-MEME LE DESASTRE ET LA DECHEANCE.
Louange et gloire au Très haut et paix et prière sur notre saint et noble prophète ainsi que sur les siens.
Chers frères et sœurs,
Le Très haut nous a dit : « Qui donc aura en aversion la religion d’Abraham, sinon celui qui sème son âme dans la sottise? Car très certainement Nous l’avons choisi en ce monde; et, dans l’au-delà, il est certes du nombre des gens de bien » La Vache 130.
Abraham se soumit sans condition et avec a plus grande humilité et la plus étonnante des soumissions. Il poussa cette obéissance envers le Très haut en transmettant le message à sa progéniture, et ce, sans réticence ni doute. Il usa alors de toutes les possibilités pour faire parvenir le message divin.
1) La première possibilité : L’obéissance absolue aux ordres divins jusqu’à la délivrance face aux tests. Il prouva ainsi qu’il était digne aussi bien de l’imamat envers ses enfants qu’envers l’humanité toute entière : « Il dit Je vais t’instaurer Imam auprès de l’humanité ». Abraham voulut alors qu’au sein de sa descendance, il y ait des imams et Allah le combla de ce vœu : « ‹Et parmi ma descendance›? demanda-t-il. – ‹Mon engagement, dit Allah, ne s’applique pas aux injustes » La Vache 124.
2) La recherche d’un lieu pur auprès d’un prieuré pur en insistant auprès de son seigneur : « Et quand Abraham et Ismaël élevaient les assises de la Maison: ‹Ô notre Seigneur, accepte ceci de notre part! Car c’est Toi l’Audient, l’Omniscient. Notre Seigneur! Fais de nous Tes Soumis, et de notre descendance une communauté soumise à Toi. Et montre nous nos rites et accepte de nous le repentir. Car c’est Toi certes l’Accueillant au repentir, le Miséricordieux. » La vache 127-128
3) L’insistance auprès du seigneur Tout clément de lui assurer une descendance avertie et instruite par un envoyé : « Notre Seigneur! Envoie l’un des leurs comme messager parmi eux, pour leur réciter Tes versets, leur enseigner le Livre et la Sagesse, et les purifier. Car c’est Toi certes le Puissant, le Sage! » La Vache 129
4) Demander au Très haut de pacifier le lieu de la lieutenance afin que les résidents de cette terre puissent se familiariser et sentir la quiétude auprès de la nouvelle donne : « Et (rappelle-toi) quand Abraham dit: ‹Ô mon Seigneur, fais de cette cité un lieu sûr, et préserve-moi ainsi que mes enfants de l’adoration des idoles mon Seigneur, elles (les idoles) ont égaré beaucoup de gens. Quiconque me suit est des miens. Quand a celui qui me désobéit… c’est Toi, le Pardonneur, le Très Miséricordieux!. Ô notre Seigneur, j’ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans agriculture, près de Ta Maison sacrée [la Kaaba], – ô notre Seigneur – afin qu’ils accomplissent la Salat. Fais donc que se penchent vers eux les coeurs d’une partie des gens. Et nourris-les de fruits. Peut-être seront-ils reconnaissants? Ô notre Seigneur, Tu sais, vraiment, ce que nous cachons et ce que nous divulguons: – et rien n’échappe à Allah, ni sur terre, ni au ciel! » Ibrahim 35-38
5) La reconnaissance par le remerciement continu envers le Très clément, le très généreux : « Louange à Allah, qui en dépit de ma vieillesse, m’a donné Ismaël et Isaac. Certes, mon Seigneur entend bien les prières. Ô mon Seigneur! Fais que j’accomplisse assidûment la Salat ainsi qu’une partie de ma descendance; exauce ma prière, ô notre Seigneur! Ô notre Seigneur! Pardonne-moi, ainsi qu’à mes père et mère et aux croyants, le jour de la reddition des comptes » Ibrahim 39-41 ou encore : « Il dit: ‹Que dites-vous de ce que vous adoriez…? Vous et vos vieux ancêtres? Ils sont tous pour moi des ennemis sauf le Seigneur de l’univers, qui m’a créé, et c’est Lui qui me guide; et c’est Lui qui me nourrit et me donne à boire; et quand je et qui me fera mourir, puis me redonnera la vie, et c’est de Lui que je convoite le pardon de mes fautes le Jour de la Rétribution. Seigneur, accorde-moi sagesse (et savoir) et fais-moi rejoindre les gens de bien; fais que j’aie une mention honorable sur les langues de la postérité » Les poètes 75-88
Chers frères et sœurs,
Jacob, le petit fils d’Abraham fit de même et suivit les traces de son aïeul. Il respecta ainsi le vœu de son grand père en suivant les recommandations de son père en instruisant lui-même sa propre descendance. Et ce, jusqu’à la dernière seconde de sa vie : « Et c’est ce que Abraham recommanda à ses fils, de même que Jacob: ‹Ô mes fils, certes Allah vous a choisi la religion: ne mourrez point, donc, autrement qu’en Soumis›! (à Allah). Etiez-vous témoins quand la mort se présenta à Jacob et qu’il dit à ses fils: Qu’adorerez-vous après moi›? – Ils répondirent: ‹Nous adorerons ta divinité et la divinité de tes pères, Abraham, Ismaël et Isaac, Divinité Unique et à laquelle nous sommes Soumis » La Vache 132-133.
C’est que Jacob avait douze enfants dont Joseph que la paix soit sur lui : « Il y avait certainement, en Joseph et ses frères, des exhortations pour ceux qui interrogent » Joseph 7.
Jacob avait obéi tel son père et son grand père en se soumettant sans hésitation. Il éduqua ses enfants de la plus belles des manières mais la volonté divine en décida autrement. L’histoire de cette famille fut des plus éloquentes afin que les générations qui suivirent apprennent le comportement et la relation qui doit être observé au sein des familles. C’est pourquoi les avatars par lesquels Jacob est passé, n’avaient fait qu’accroître sa volonté et enraciné en lui la certitude et la quiétude.
1) La première épreuve : Les frères de Joseph envièrent ce dernier pour son comportement exemplaire et sa droiture légendaire. Il fallait imaginer comment faire face à ce genre de situation sans risquer d’éparpiller les membres de la famille.
2) Il accueillit la nouvelle de la disparition de Joseph avec beaucoup de Confiance en Allah le Tout Puissant. Combien même il n’était pas tout à fait certain de cette affaire il le pleura jusqu’à la cécité.
3) La troisième épreuve : le bonheur qui envahit le cœur des de la fratrie à l’absence de Joseph alors que Jacob était dans une tristesse immense.
4) La fratrie avait recommencé en demandant au père de permettre à Joseph de les accompagner une seconde fois. Jacob nous apprend ici qu’il ne faut jamais dévoiler le manque de confiance combien même il eut maille à faire avec ses enfants. Il se limite à leur dire : « Il dit: ‹Jamais je ne l’enverrai avec vous, jusqu’à ce que vous m’apportiez l’engagement formel au nom d’Allah que vous me le ramènerez à moins que vous ne soyez cernés›. Lorsqu’ils lui eurent apporté l’engagement, il dit: ‹Allah est garant de ce que nous disons » Joseph, 66.
5) la cinquième épreuve consiste en la perte du second frère de Joseph par ces mêmes frères qui furent la cause de la perte de Joseph. Or cette fois-ci ils dirent : « retournez à votre père et dites: ‹Ô notre père, ton fils a volé. Et nous n’attestons que ce que nous savons. Et nous n’étions nullement au courant de l’inconnu Et interroge la ville où nous étions, ainsi que la caravane dans la quelle nous sommes arrivés. Nous disons réellement la vérité. » Joseph, 81-82.
6) la sixième épreuve est la plus douloureuse, mais délivrance puisque la fratrie avaient mis sur le visage de leur père la chemise de Joseph et dirent : « Ils dirent: ‹Ô notre père, implore pour nous la rémission de nos péchés. Nous étions vraiment fautifs. Il dit: ‹J’implorerai pour vous le pardon de mon Seigneur. Car c’est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux » Joseph, 97-98
Chers frères et sœurs,*
Nous voyons que toutes ces péripéties (incidents) avaient touché Jacob dans l’antre de son propre foyer mais il n’avait jamais abdiqué (abandonné) la prière pour ses enfants et les siens. Son seul souci était de rassembler la famille et de consolider le lien familial. Il fut dire à ses enfants lorsqu’ils mirent le chemisier sur son visage : « Puis quand arriva le porteur de bonne annonce, il l’appliqua [la tunique] sur le visage de Jacob. Celui-ci recouvra [aussitôt] la vue, et dit: ‹Ne vous ai-je pas dit que je sais, par Allah, ce que vous ne savez pas? » Joseph 96
QUE LA PAIX ET LE SALUT SOIENT SUR NOTRE PROPHETE BIENAIME;